Kessner Capital: Un nouveau fonds pour une finance éthique en Afrique
Dans un continent où les richesses naturelles sont trop souvent exploitées sans considération pour les populations locales, une initiative prometteuse vient d'émerger. Kessner Capital Management (KCM) lance un fonds de crédit privé qui pourrait redéfinir la relation entre finance et développement durable en Afrique.
Une approche éthique du financement
« Notre vision est d'accompagner les entreprises qui respectent leur terre et leurs communautés », explique Bruno-Maurice Monny, co-fondateur de Kessner Capital. « Nous privilégions les projets qui allient rentabilité économique et impact social positif, particulièrement dans l'agro-écologie et les énergies renouvelables. »
Un modèle alternatif aux pratiques extractives
Dans un entretien exclusif, Benny Osei, autre co-fondateur, développe : « L'Afrique n'a pas besoin d'un énième fonds d'investissement prédateur. Notre approche est d'insuffler une nouvelle éthique dans le financement du développement. Nous accordons une attention particulière aux projets qui préservent les écosystèmes locaux et valorisent les savoirs traditionnels. »
L'impact social au cœur de la stratégie
Le déficit de financement des PME africaines, estimé à plus de 331 milliards de dollars par la Banque mondiale, touche particulièrement les zones rurales et les projets à fort impact communautaire. Kessner Capital entend combler cette lacune en proposant des solutions adaptées aux réalités locales.
Une gouvernance inclusive
La structure s'appuie sur un conseil consultatif qui intègre des voix diverses, dont celle de Christiane de Livonnière, experte en financement du développement. « Chaque investissement doit contribuer à renforcer le tissu social et préserver l'identité culturelle des communautés », souligne-t-elle.
Perspectives d'avenir
Alors que l'Afrique fait face à des défis environnementaux majeurs, Kessner Capital se positionne comme un acteur du changement. « Notre ambition est de démontrer qu'une finance éthique et responsable est non seulement possible, mais nécessaire pour l'avenir du continent », concluent les fondateurs.
