Dans un nouveau chapitre de la crise politique qui secoue Madagascar, le président Andry Rajoelina, réfugié dans un lieu tenu secret, a orchestré une manœuvre politique audacieuse en dissolvant l'Assemblée nationale. Cette décision survient alors que les forces populaires et militaires s'unissent contre son régime.
Une dissolution controversée face à la menace de destitution
Dans une course contre la montre, Rajoelina a devancé les députés qui s'apprêtaient à le destituer pour "abandon de poste". Cette décision intervient dans un contexte où l'armée se trouve profondément divisée, reflétant les fractures qui traversent la société malgache.
Un peuple uni dans la résistance
Les manifestations populaires, portées par le mouvement Gen Z et soutenues par une partie croissante de l'armée, ne faiblissent pas. Les revendications portent sur les problèmes chroniques d'accès à l'eau et à l'électricité, symboles d'une gestion défaillante des ressources nationales.
Questions sur la légalité du décret
Le vice-président de l'Assemblée nationale a soulevé des doutes sur la validité juridique du décret présidentiel, pointant l'absence de signature et de tampon officiel sur le document publié sur Facebook. Cette situation met en lumière la fragilité des institutions démocratiques face aux manœuvres du pouvoir.
La France dans le jeu politique
L'implication de la France, qui a contribué à l'exfiltration du président Rajoelina, soulève des questions sur l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de Madagascar, ravivant les souvenirs douloureux de l'histoire coloniale.
"Je n'abandonnerai pas mon poste", maintient Rajoelina dans son message aux Malgaches, alors même que son pouvoir s'effrite face à la détermination du peuple.
