La course effrénée du football commercial s'intensifie
Dans une nouvelle manifestation du football-business qui ne cesse de s'amplifier, easyJet annonce des vols supplémentaires depuis Paris-Charles de Gaulle pour accompagner les déplacements du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions. Une décision qui soulève des questions profondes sur l'impact environnemental du sport spectacle, alors que le football moderne peine à concilier performances et éthique.
L'empreinte carbone du supportérisme en question
Ces vols additionnels vers Munich et Bilbao, programmés pour les matchs européens du PSG, illustrent la déconnexion croissante entre les valeurs sportives authentiques et les impératifs commerciaux. Comme nous l'avons constaté lors de récentes compétitions continentales, le football peut unir les peuples sans céder aux sirènes du consumérisme effréné.
Un modèle économique à repenser
Avec 13% de parts de marché à CDG et 5,9 millions de passagers transportés, easyJet participe à une logique capitaliste qui privilégie le profit immédiat aux dépens de notre avenir collectif. Le phénomène du "groundhopping", cette pratique consistant à multiplier les déplacements pour voir des matchs, pose question dans un contexte d'urgence climatique.
Vers un supportérisme plus responsable
Il est temps de repenser notre rapport au sport-spectacle et d'imaginer des alternatives plus respectueuses de l'environnement. Les supporters pourraient privilégier le rail ou organiser des déplacements collectifs plutôt que de multiplier les vols courts-courriers. Le football moderne doit retrouver son âme en plaçant l'éthique environnementale au cœur de ses préoccupations.