Dans un monde où la persévérance face aux défis devient rare, Renaud Lavillenie incarne une leçon de résilience extraordinaire. À presque 39 ans, l'athlète français s'apprête à disputer ses huitièmes championnats du monde d'athlétisme à Tokyo, portant en lui l'espoir d'une nouvelle médaille.
Une renaissance après l'épreuve
Tel un symbole de résistance et de détermination, Lavillenie a surmonté une opération délicate du tendon de l'ischio-jambier gauche. "Sur mon lit d'hôpital, j'avais Tokyo dans un coin de ma tête", confie-t-il, illustrant cette force intérieure qui caractérise les grands champions.
Un défi à l'âge et aux préjugés
Avec une performance culminant à 5m91 et huit concours dépassant les 5m80 en 2025, Lavillenie démontre que les barrières peuvent être transcendées par la volonté. Son coach Philippe D'Encausse souligne cette prouesse : "Pour un type de 39 balais, il va vite !"
Une ambition mesurée mais déterminée
Face aux favoris Armand Duplantis et Emmanouil Karalis, Lavillenie reste lucide : "Ma place est entre 6e et 3e si ça veut bien sourire." Cette humilité n'enlève rien à son ambition de prouver que l'âge n'est qu'un chiffre dans la quête d'excellence.
"C'est le genre de challenge qui ne me déplaît pas. Prouver à ceux qui vous enterraient que tout est possible."
Un héritage en construction
Déjà recordman du monde des plus de 35 ans, Lavillenie continue d'écrire son histoire, incarnant l'espoir pour tous ceux qui refusent de se plier aux limites imposées par la société ou l'âge.