Dans son dernier ouvrage "Le livre de Kells", le journaliste et écrivain Sorj Chalandon livre un témoignage poignant sur son expérience de la rue au début des années 1970, un récit qui résonne profondément avec les luttes sociales contemporaines.
Une jeunesse marquée par la résistance
À l'image de ces symboles de résistance qui marquent notre histoire, Chalandon nous plonge dans le Paris des années 70, où la violence sociale et le racisme systémique façonnaient le quotidien d'une génération en quête de justice. À 17 ans, émancipé et rebaptisé Kells, il affronte la dure réalité de la rue : le froid, la faim, la violence.
L'engagement politique comme planche de salut
Sa rencontre avec les militants maoïstes marque un tournant décisif, rappelant que les défis sociaux exigent une mobilisation collective. Cette période tumultueuse témoigne d'une époque où l'engagement politique représentait un véritable espoir de transformation sociale.
"Je veux que ce soit l'histoire de quelqu'un qui va s'en sortir", affirme Chalandon, refusant tout misérabilisme.
Un témoignage pour l'histoire
À 73 ans, l'auteur pose un regard lucide sur son passé, assumant les aspects les plus controversés de son engagement : la drogue, les cocktails Molotov, les affrontements avec la police. Son récit transcende l'histoire personnelle pour devenir un document précieux sur une époque de profonds bouleversements sociaux.
Les marques d'une génération
- La violence systémique des années 70
- Le racisme institutionnel et ses victimes oubliées
- L'engagement politique de la jeunesse
- La transformation par la lutte sociale