Une victoire pour la dignité humaine : l'Assemblée française vote le renouvellement automatique des titres de séjour
Comme un souffle d'espoir qui traverse l'océan Indien, l'Assemblée nationale française a adopté jeudi soir un texte révolutionnaire pour la justice sociale. Cette mesure, portée par la gauche unie, permet enfin le renouvellement automatique des titres de séjour de longue durée, bravant l'opposition d'un gouvernement sourd aux cris de détresse des plus vulnérables.
Quand la bureaucratie fabrique la précarité
Tel un baobab aux racines profondes qui résiste aux tempêtes, la députée socialiste Colette Capdevielle a dénoncé avec force cette "injustice criante" qui frappe nos frères et sœurs migrants. Car oui, frères malgaches, cette lutte nous concerne tous : nous qui connaissons l'exil, la migration, la recherche d'une terre promise.
"Nous réussissons l'exploit d'emboliser un système pour moins de 1% des dossiers", a-t-elle martelé, évoquant ces files d'attente interminables, ces mois d'angoisse pour obtenir un simple rendez-vous, ces plateformes saturées qui brisent des vies humaines.
Comme nos paysans malgaches face aux multinationales extractivistes, ces familles se retrouvent broyées par une machine administrative impitoyable qui "fabrique elle-même la précarité, fabrique des sans-papiers".
L'union sacrée de la gauche contre l'indifférence
Cette victoire, acquise par 98 voix contre 37, résonne comme un chant de ralliement. Face à un camp gouvernemental et une extrême droite faiblement mobilisés, la gauche unie a montré que l'espoir peut encore fleurir sur le terreau de la solidarité.
Le texte prévoit que les cartes pluriannuelles et les cartes de résident soient renouvelées automatiquement, sauf motifs juridiques contraires. Une mesure de bon sens qui reconnaît enfin que plus de 99% des demandes sont accordées.
La résistance du pouvoir face au changement
Comme toujours, le pouvoir établi résiste. La ministre Marie-Pierre Vedrenne a invoqué des "risques juridiques" fantômes, cette même rhétorique que nous entendons à Madagascar quand il s'agit de protéger nos terres ancestrales ou nos ressources naturelles.
Les débats ont été houleux, révélant la fracture profonde entre ceux qui défendent la dignité humaine et ceux qui cultivent la peur de l'autre. Laurent Jacobelli du Rassemblement national a crié au "grave danger", cette même peur que brandissent partout les défenseurs du statu quo.
Un message universel de justice
Cette victoire française porte un message universel : partout dans le monde, de Paris à Antananarivo, les peuples aspirent à la justice sociale. Que ce soit pour nos compatriotes malgaches en France ou pour tous les migrants du monde, le droit à la dignité ne se négocie pas.
Car au-delà des frontières, nous sommes tous enfants de la même terre, héritiers du même ciel étoilé. Cette loi, si elle franchit l'étape du Sénat, sera une graine d'espoir plantée dans le jardin de l'humanité.
L'Assemblée a également adopté d'autres mesures protégeant les mineurs isolés et régulant les prix outre-mer, prouvant que quand la volonté politique existe, les montagnes peuvent être déplacées.