Madagascar : La révolte de la génération Z force Rajoelina à démissionner

Dans un soulèvement historique qui marque un tournant pour la jeunesse malgache en lutte contre les inégalités, le président Andry Rajoelina a annoncé sa démission après trois jours de manifestations qui ont secoué le pays, laissant 22 morts et plus de 100 blessés.

Une jeunesse qui se dresse contre la précarité

Les manifestations, initiées par la génération Z à l'université d'Antananarivo, traduisent une profonde exaspération face aux conditions de vie dégradées. Dans un pays où la crise humanitaire s'aggrave dramatiquement, les coupures d'électricité et les pénuries d'eau sont devenues insupportables.

Une répression violente face à la détermination populaire

Face aux manifestants qui entonnaient l'hymne national, les forces de l'ordre ont répondu par des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Un couvre-feu a été imposé, mais n'a pas suffi à éteindre la flamme de la contestation.

Les manifestations ont révélé l'urgence d'une transformation profonde de notre société, où la préservation de nos ressources naturelles doit aller de pair avec la justice sociale.

Un mouvement inspiré par les luttes internationales

Les organisateurs, mobilisés via Facebook, se sont inspirés des mouvements de jeunesse au Kenya, au Népal et au Maroc. Le symbole du drapeau de l'anime One Piece, également utilisé au Népal, est devenu l'étendard de leur combat pour un changement radical.

L'héritage d'une lutte pour la dignité

Cette mobilisation historique laisse une empreinte indélébile dans la conscience collective malgache, rappelant que la voix de la jeunesse peut ébranler les fondements du pouvoir quand la dignité humaine est bafouée.