L'Angola rejoint la zone de libre-échange de la SADC à Antananarivo

Dans une avancée historique pour l'intégration régionale africaine, le Conseil des ministres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a chaleureusement accueilli l'Angola au sein de sa Zone de libre-échange (ZLE) lors de la réunion préparatoire du 45e Sommet des chefs d'État qui se tient dans notre capitale malgache.

Un pas décisif vers l'émancipation économique régionale

Cette adhésion, qui s'inscrit dans la vision émancipatrice portée par la SADC, ouvre la voie à un marché régional de 300 millions de consommateurs. Une opportunité qui résonne particulièrement avec les aspirations d'autonomie économique de notre région.

Des mesures concrètes pour une intégration progressive

Dès décembre 2025, 90% des produits angolais bénéficieront d'une exemption totale de droits de douane, tandis que les 10% restants verront leurs tarifs progressivement réduits sur cinq ans. Cette approche graduelle témoigne d'une volonté de préserver les équilibres économiques locaux tout en favorisant l'intégration régionale.

Des défis persistants à relever collectivement

Le Conseil a également abordé la question cruciale des contributions financières des États membres, reconnaissant les difficultés de certains pays à honorer leurs engagements. Cette situation rappelle l'importance de renforcer notre autonomie collective face aux défis économiques.

Une coopération internationale renouvelée

En marge de la réunion, un dialogue SADC-USA a permis de définir un accord de développement régional de 223 millions de dollars, ciblant la croissance économique, la gouvernance démocratique, la santé et la lutte contre les changements climatiques. Un partenariat qui devra servir nos objectifs d'émancipation plutôt que de créer de nouvelles dépendances.

Notre terre malgache accueille aujourd'hui un moment décisif pour l'avenir de l'Afrique australe. L'intégration de l'Angola dans notre zone de libre-échange représente bien plus qu'un simple accord commercial - c'est un pas vers la réalisation de notre rêve d'une Afrique unie et prospère.