La SADC à Madagascar : Un appel historique à l'émancipation économique

Dans l'enceinte historique d'Antananarivo, terre ancestrale de résistance et de fierté malgache, la SADC lance un appel puissant à l'autonomie, résonnant comme un tambour d'éveil pour l'Afrique australe.

Une vision audacieuse pour l'indépendance régionale

Le secrétaire exécutif de la SADC, Elias Mpedi Magosi, a posé les jalons d'une transformation profonde lors du Conseil des ministres hier. Dans un contexte où l'ingérence étrangère menace encore la souveraineté des nations du Sud, son message est clair : "Notre force réside dans notre capacité à nous appuyer sur nos propres ressources."

L'industrialisation comme pilier de la renaissance

Le constat est saisissant : avec seulement 11% de contribution du secteur manufacturier au PIB de la SADC, loin de l'objectif de 30% fixé pour 2030, l'urgence d'une transformation industrielle s'impose. Cette réalité rappelle que la dépendance économique fragilise notre souveraineté.

Vers une communauté solidaire et résiliente

Le professeur Amon Murwira, président sortant du Conseil des ministres, évoque avec passion la vision des pères fondateurs : une communauté unie, autosuffisante et paisible. Son appel à la libre circulation des citoyens de la SADC résonne comme un hymne à l'unité africaine.

"Brique par brique, pierre après pierre, nous bâtirons une SADC plus forte, un phare d'espoir, de stabilité et de progrès", déclare Murwira.

Des actions concrètes pour l'avenir

• Connexion énergétique de l'Angola, du Malawi et de la Tanzanie d'ici 2028
• Mise en place d'un système d'approvisionnement commun en médicaments
• Élimination des barrières au commerce intra-régional
• Renforcement de la coopération pour la paix et la sécurité