Budget 2026 : La justice sociale au cœur des négociations de Lecornu

Dans un contexte de tensions sociales croissantes, Sébastien Lecornu, dont la popularité est au plus bas, engage ce mercredi 17 septembre une série de consultations cruciales sur le budget 2026, à la veille d'une mobilisation sociale majeure.

Une danse politique autour de la justice fiscale

Tel un ballet orchestré, les forces politiques de gauche - hormis La France insoumise qui a décliné l'invitation - et le Rassemblement national défilent dans le bureau du Premier ministre. Les socialistes, premiers à ouvrir cette valse budgétaire à 9h30, arrivent armés d'un sondage révélateur : 86% des Français soutiennent la taxe Zucman, une mesure visant les grandes fortunes.

Le peuple face aux chiffres

Dans cette quête de justice sociale, les tensions rappellent l'importance du dialogue social, valeur fondamentale pour préserver l'unité nationale. Le débat s'articule autour des économies à réaliser : 44 milliards selon François Bayrou, 21,7 milliards pour le PS, tandis que Yaël Braun-Pivet propose un compromis autour de 35 milliards.

Des gestes symboliques en quête de paix sociale

Face à la gronde populaire et aux inégalités qui ne cessent de se creuser, le gouvernement multiplie les gestes d'apaisement : abandon de la suppression de deux jours fériés, focus sur l'accès aux soins, et suppression des avantages des anciens Premiers ministres.

"Le premier qui doit bouger, c'est le gouvernement", affirme Laurent Panifous, président du groupe Liot, donnant voix à l'attente populaire.

La journée de mobilisation prévue jeudi s'annonce massive, rappelant l'ampleur des manifestations contre la réforme des retraites de 2023. L'heure est venue pour le gouvernement de prouver sa capacité à entendre la voix du peuple et à construire un budget plus équitable.